Cadre de représentation

Grille de lecture appliquée à un système pour en ordonner la perception

Introduction de la notion

Pour commencer à parler d’un objet, quel qu’il soit, nous avons besoin de lui appliquer des catégories de représentation, données ou construites a priori. Cette découverte kantienne s’applique, de façon évidente, aux organisations, entreprises, systèmes complexes… dont nous ne pouvons approcher la réalité sans nous donner, au préalable, une grille de lecture. Cette grille assemble des notions opératoires qui nous aident à qualifier et même à identifier les éléments du système étudié : objet, transformation, état, action, etc. Un cadre de représentation n’est rien d’autre qu’un ensemble structuré de telles notions opératoires. Il nous aide à percevoir la réalité et, s’il est partagé, à échanger plus facilement sur cette réalité.

Commentaire

Le cadre de représentation proposé par Praxeme est la Topologie du Système Entreprise.

Cette définition a évolué. La version précédente disait : « organiser la substance » ou « la matière ». C’était présomptueux et, d’ailleurs, faux : la Topologie du Système Entreprise n’est pas la structure de l’entreprise ou du système, pas plus que tout autre framework ne se donne comme la structure du domaine auquel il s’applique. Un cadre de représentation n’est qu’une organisation des représentations que nous nous faisons du système, et non pas une organisation de ce système.

La nouvelle définition révèle une position constructiviste, plus conforme à l’esprit d’humilité épistémique, revendiqué dans le guide général.

Un cadre de représentation peut être considéré comme un cadre de référence, dès lors que l’on décide de le partager ou de l’imposer.

Termes connexes : cadre de référence, représentation, Topologie du Système Entreprise, TSE, méthodologie.

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