Le test d’auto-évaluation est en ligne

Le schéma de qualification Praxeme prévoit un premier niveau sous la forme d’une auto-évaluation.

Le test est mis à disposition gratuitement. Voir détail sur la page Auto-évaluation.

Les 25 questions qu’il propose trouvent leurs réponses dans le Guide général de la méthode (référence : PxMDS-01), que l’on peut télécharger à partir du Catalogue.

L’auto-évaluation peut être tentée autant de fois que l’on veut. Elle ne débouche pas sur un certificat, mais prépare l’examen pour le certificat “Fondation”.

 

 

Nomination de Loïc Depecker à la Délégation générale de la langue française et des langues de France

Le professeur Loïc Depecker, auteur de nombreux ouvrages de terminologie et de linguistique, fondateur de la Société française de terminologie, a été nommé, en Conseil des Ministres du 20 mai 2015, Délégué général à la langue française et aux langues de France. Il rejoint ainsi l’une des quatre directions générales du Ministère de la Culture et de la Communication.

De plus, le Premier ministre, Manuel Valls, lui a confié la Mission de préfiguration de l’Agence de la Langue Française, qui aura notamment pour tâche de compléter l’apprentissage de la langue française sur tout le territoire national (métropole et outre-mer).

Loïc Depecker est un compagnon de route de l’initiative pour une méthode publique. Il contribue au développement des procédés terminologiques proposés par la méthode et est intervenu dans la Journée exceptionnelle “Business Architecture & Transformation“.

Cette nomination nous réjouit, car elle est un gage que la cause d’une langue maîtrisée sera fermement défendue, et qu’elle bénéficiera de l’érudition et de l’esprit d’ouverture et de tolérance  de cet humaniste généreux.

Pour plus d’information :
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/Directions/La-delegation-generale-a-la-langue-francaise-et-aux-langues-de-France

Le Petit-Déj’SI®

La société Praxademia, contributeur à l’initiative pour une méthode publique, a rassemblé une vingtaine de décideurs informatiques (DSI et responsables de départements) venant de tous les secteurs : Generali, CEA, plusieurs ministères, PMU, SGMAP, Bolloré…

Cet événement était soutenu par le Praxeme Institute et le cabinet Conix Consulting.

Après une présentation des apports de la méthode publique dans le cadre de la transformation d’entreprise, les participants ont échangé sur le rôle que peut y jouer le DSI.

Ils ont convenu de se retrouver deux fois par an pour partager leurs préoccupations sur fond de la méthode publique Praxeme.

Voir : la présentation commentée “Transformation d’entreprise : reprendre l’initiative“.

“Data : attention à la panne de sens”

Joël Bizingre, associé chez Conix Consulting et membre du bureau du Praxeme Institute, a publié un texte qui alerte sur la nécessité d’une approche sémantique pour tirer profit de la technologie des big data, open data et autres x-data.

Voir “Data : attention à la panne de sens“.

Ce texte fixe la philosophie du chantier PxData, en cours et qui débouchera sur une contribution de Conix à la méthode Praxeme. Les travaux portent sur les techniques de modélisation sémantique, mais aussi sur les procédés terminologiques et la Data Policy.

Conix

La philosophie

Ce tableau de Raphaël a longtemps servi de logo du Praxeme Institute. Il a été choisi, bien sûr, pour la référence à l’Antiquité grecque et pour l’évocation du patronage de quelques-uns des esprits les plus illustres de l’humanité. Mais nous y trouvons aussi un magnifique symbole de la méthodologie.

Au centre, Raphaël a placé Platon, auquel il prête les traits de Léonard de Vinci, et Aristote, qui, dit-on, emprunte la figure de Michel-Ange. Platon dresse l’index vers le ciel, révélant par là la source de la vérité qui réside dans le ciel éthéré des idées. Aristote, au contraire, tend la main déployée vers le sol, pour indiquer que la vérité se découvre à partir des faits observés, analysés et classés. Nous savons aujourd’hui que nulle science, nul savoir ne saurait se constituer sans le concours de ces deux démarches. Il en va de même de la méthodologie :

  • d’une part, elle cherche dans la théorie (la contemplation, en grec) les fondements sur lesquels elle pourra construire en toute sécurité ;
  • d’autre part, elle n’a de cesse de rechercher la confrontation aux faits et l’épreuve de la pratique (l’action).
L'Ecole d'Athènes

L’École d’Athènes, par Raphaël (Vatican)

Le *Praxeme Institute*

Le Praxeme Institute est une association à but non lucratif, selon la loi française (dite de juillet 1901). Cette association est reconnue d’utilité publique.

Objet

Le Praxeme Institute a pour objet le développement et la promotion de la méthode publique Praxeme.

Il est :

  • le dépositaire du fonds public Praxeme, comprenant la méthode, des matériaux de diffusion ainsi que des modèles génériques et composants réutilisables ;
  • le garant de l’esprit d’ouverture et de la gratuité du fonds ;
  • le coordinateur des travaux autour de la méthode.

Pour plus d’informations : Voir les statuts de l’association.

Pour suivre les activités, apporter son soutien ou adhérer : joinusles dispositifs (liste de diffusion, groupe LinkedIn, association…).

 

Quelques faits saillants

  • Création en octobre 2006.
  • Assemblée générale tous les ans en décembre, intégrée au Symposium (avec une partie publique et gratuite).
  • Le Collège des contributeurs réunit, une fois par an, les décideurs qui soutiennent l’initiative pour une méthode publique.
  • Les produits développés par l’association ou en partenariat sont disponibles gratuitement, sous licence creative commons, sur le wiki.
  • Membres, contributeurs et partenaires : voir les logos dans la colonne de droite. Plus d’informations sur les acteurs de l’initiative : voir la rubrique Chorus du wiki.

Les travaux

La principale mission du Praxeme Institute, comme établi dans les statuts de l’association, est le développement et la promotion de la méthode publique Praxeme. Pour mieux atteindre cet objectif, nous sommes conduits à fournir d’autres matériaux et services. Ainsi, notre activité s’organise selon la structure de l’Organum, proposition de la méthode pour maîtriser la matière des projets. Les rubriques de l’Organum sont nommées par des noms d’origine latine que l’on trouve dans plusieurs langues européennes. Cette circonstance facilite leur usage sur les projets internationaux.

Organum

L’Organum, structure première

L’Organum structure le wiki.

La transformation d’entreprise

 

Ce schéma “TransOp” superpose trois structures pour traiter d’un sujet critique : le continuum entre opérations et transformation. L’entreprise agile doit rechercher une meilleure intégration entre les activités courantes (les opérations) et les activités de transformation, perçues comme plus exceptionnelles,.

Ce schéma met en résonance plusieurs traditions :

  • celle de la qualité, avec la roue de Deming (ou PDCA pour Plan-Do-Check-Act) ;
  • celle de la méthodologie, avec l’opposition analyse-conception complétée par l’exécution ;
  • le discours ambiant sur la transformation.
TransOp

Le continuum entre opérations et transformation

Chercher l’agilité

La dichotomie classique analyse-conception ne suffit pas pour couvrir toute la chaîne de transformation et rendre compte de la vie de l’entreprise. Elle met en relief les activités d’études au détriment des activités courantes. Il faut donc la compléter par un troisième type d’activité : l’exécution, laquelle est bien plus importante en volume. Ceci est d’autant plus nécessaire que nous devons, maintenant, réfléchir à une articulation plus intime entre les opérations et la transformation, de façon à augmenter l’agilité de l’entreprise, sa capacité à s’adapter rapidement.

Mettre en place la boucle d’amélioration

Ce tripôle Analyse-Conception-Exécution permet de couvrir tout le périmètre que l’on peut également analyser avec la roue de Deming (PDCA). Ce schéma permet d’établir un parallèle avec la démarche qualité.

L’analyse mord sur la partie « check ». Ceci signifie qu’il y a deux niveaux de vérification ou, plutôt, deux niveaux de prise en compte des résultats d’observation :

  • l’un, courant, avec prise de décision par les producteurs (exécutants) ;
  • l’autre, plus exceptionnel, qui s’inscrit dans la boucle d’amélioration des pratiques.

Mobiliser tous les acteurs en vue de l’amélioration permanente

À plus grosse maille et pour clarifier les rôles impliqués dans la transformation, nous pouvons plaquer, sur ces patrons, la séparation entre les activités de transformation et celles d’exécution (les opérations). La transformation commence avec un certain niveau d’analyse : l’analyse « méta » – si l’on peut dire – qui exploite les observations internes et externes, prend de la distance par rapport aux pratiques existantes et soulève les questions sur le fonctionnement de l’entreprise. Ces données sont reprises dans l’acte de conception qui consiste à imaginer de nouveaux fonctionnements.

Le schéma montre que le manager opérationnel doit comprendre son rôle de façon élargie : non seulement il est responsable du fonctionnement courant, tel que conçu et prescrit (l’exécution, y compris la vérification), mais aussi il doit avoir un regard qui en fait un acteur de la transformation.

Cette philosophie peut se résumer en un mot d’ordre : “Tous acteurs de la transformation !”.

Pour aller plus loin :

Les préoccupations de l’entreprise

L’entreprise est un objet complexe. Elle ne saurait être approchée sans une grille de lecture qui en ordonne la matière. C’est le rôle d’un cadre de référence ou cadre méthodologique (conceptual framework). Ainsi, toutes les préoccupations de l’entreprise, qu’elles soient stratégiques ou tactiques, qu’elles touchent à l’organisation, à la performance ou à la logistique, entrent dans une description complète et rigoureusement structurée. De cette façon, tout élément d’information ou de décision trouve une place unique dans le Référentiel de description de l’entreprise. On évite ainsi les déperditions et on peut tirer le meilleur parti des expertises des uns et des autres.

La Topologie du Système Entreprise identifie et articule sept aspects qui permettent d’appréhender toute la réalité de l’entreprise. Contrairement à des “vues”, ces aspects se définissent indépendamment du point de vue et sont isolés à partir de la logique interne du Système Entreprise. La méthode les relie soigneusement, de façon à créer une chaîne de transformation harmonieuse. Tout au long de celle-ci, les éléments d’information et de décision s’expriment, se formalisent et se transforment progressivement en solutions concrètes.

Pour plus d’informations : voir la page “Produit” sur le wiki.

La nouvelle chaîne de valeur

La chaîne de valeur ne peut plus être simplement linéaire. Elle doit intégrer la prise d’information, les rétroactions et les décisions de transformation. L’innovation, l’agilité de l’entreprise, sa capacité à s’ajuster rapidement à un environnement changeant, sont à ce prix. La chaîne de valeur devient « bouclée », intégrant les feedbacks à tous les niveaux de l’entreprise et encourageant la coopération. De plus, elle se complexifie en mobilisant des partenaires.

Ces deux caractéristiques, bouclage et complexité, appellent une approche nouvelle de l’entreprise et un autre modèle

La nouvelle chaîne de valeur

La nouvelle chaîne de valeur

Comme dans le dessin qu’en a donné Michael Porter, la chaîne de valeur est souvent perçue comme linéaire : l’entreprise s’approvisionne, fabrique, vend et assure l’après-vente. Or, sur chaque point de cette « chaîne », des précieuses informations surgissent. Qui mieux que le commercial peut sentir les attentes des prospects ? Comment le concepteur peut avoir l’idée qui plaira, à coup sûr, au public ? Est-ce que la direction marketing ou la direction de la communication sont informées en cas de dysfonctionnement grave ou de défaut lancinant ?

La chaîne de valeur doit absolument être « bouclée », c’est-à-dire que des rétroactions systématiques et rapides doivent être mises en place. Le schéma proposé ici montre :

  • les sept actions génériques qui composent toute chaîne de valeur ;
  • les relations entre ces actions, y compris les rétroactions nécessaires.

Ce schéma sert de guide pour réviser les processus de l’entreprise. Une telle action porte sur ce que Praxeme nomme l’aspect pragmatique du Système Entreprise.

L’approche préconisée part de l’aspect sémantique, c’est-à-dire des objets « métier » qui expriment les fondamentaux du métier. C’est en étudiant leur cycle de vie que l’on peut, au mieux, anticiper les perturbations et préparer l’entreprise à y réagir.

Pour aller plus loin, voir les documents :